Indicateurs et transferts d'azote
Les indicateurs de pertes d'azote par lixiviation à l'échelle d'une parcelle agricole
Objectif :
Les pertes d'azote par lixiviation[1] à l'échelle d'une parcelle sont liées à trois composantes : la sensibilité du milieu à la lixiviation, la nature de la rotation culturale[2] (dans le cadre d'une fertilisation équilibrée) et le transfert d'azote en fonction des pratiques de fertilisation excédentaires. Cette séquence visera à exposer les indicateurs retenus, leurs fondements et la manière dont ils sont levés sur le terrain.
Le calcul des transferts d'azote vers les eaux de surface à l'échelle du bassin versant
Objectif :
Les pertes d'azote à la parcelle sont agrégées à l'échelle du bassin versant[3], intégrant alors le rôle des éléments du paysage. La perte moyenne d'azote à l'échelle du bassin versant prend en compte les surfaces non agricoles (bois, friches, bâtis) et l'abattement lié à la dénitrification[4] dans les zones humides[5] présentes sur le bassin. La capacité dénitrifiante d'une zone humide dépend de trois critères : la durée de saturation, l'occupation du sol, et la relation versant / cours d'eau. Cette séquence visera de même à exposer les indicateurs retenus, leurs fondements et la manière dont ils sont levés sur le terrain.
Fondamental :
Cette vidéo de cours présente les bases théoriques de conception des indicateurs de pertes d'azote par lixiviation à l'échelle d'une parcelle agricole et le calcul des transferts d'azote vers les eaux de surface à l'échelle du bassin versant. La réalisation de cette présentation ainsi que les commentaires sont de Chantal Gascuel, directrice de recherche INRA à l'UMR SAS.