Rôle de la structure du paysage sur la qualité de l'eau

Localisation des surfaces à risque de transfert

Une Surface Contributive aux transferts de Subsurface (SC-Subs[1]) est caractérisée par deux situations:

• les zones (drainées ou non) où la nappe affleure à la surface une partie plus ou moins longue de l'année : ce sont les zones humides[2] potentielles

• les zones où la nappe n'est pas visible mais est à une profondeur faible par rapport à la surface (80 cm-1m) = c'est la zone ou l'hydromorphie[3] est détectée à faible profondeur (< 1 m)

Différents emplacements de surfaces contributives aux transferts de subsurface (Sc-Subs)

A

B

Sc-Subs situation A

Sc-Subs situation B

C

D

Sc-Subs situation C

Sc-Subs situation D

E

F

Sc-Subs situation E

Sc-Subs situation F

AgroTransfert - Thomas SCHMUTZ, 2006

Globalement, quatre critères sont nécessaires pour caractériser les SC-Subs :

1- La pente doit être inférieure à 3%

2- La direction de la pente doit être orientée vers le cours d'eau, afin que l'eau puisse venir s'y déverser.

3- La Surface Contributive de Subsurface est comprise entre le cours d'eau et la rupture de pente la plus proche, caractérisée par un changement de couleur dans la carte des unités topographiques. (En effet, on considère que la rupture de pente constitue un décrochage de la nappe phréatique[4] qui sera à plus de 80 cm de profondeur.

4- S'il existe une zone humide adjacente au cours d'eau, la SC-Subs est alors comprise entre la limite de la zone humide et la rupture de pente.

A l'aide d'un SIG, la compilation des critères ci-avant a permis d'obtenir la carte suivante :

Les zones de subsurface sont délimitées en beige.
Les surfaces contributives de la zone restreinte aux parcelles A,B,C et D (ortophoto @IGN 2004, traitement Chambre d'Agriculture 56, octobre 2012)
  1. SC-Subs : Surface Contributive aux transferts de Subsurface

  2. Zone humide

    La définition adoptée par la loi sur l'eau (1992) prend en compte cette vaste gamme de situations : « On entend par zone humide les terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année. »

  3. Hydromorphe

    Un sol est dit hydromorphe lorsqu'il montre des marques physiques d'une saturation régulière en eau.

  4. Nappe phréatique

    La nappe phréatique est une nappe que l'on rencontre à faible profondeur. Elle alimente traditionnellement les puits et les sources en eau potable. C'est la nappe la plus exposée à la pollution en provenance de la surface. Par nappe, on entend la partie saturée en eau du sol, c'est-à-dire celle où les interstices entre les grains solides sont entièrement remplis d'eau, ce qui permet à celle-ci de s'écouler.

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